Pilote de surfer : « la sécurité, le nerf de la guerre »

A l’âge où la plupart des adolescents commencent tout juste à imaginer un futur parcours professionnel, Loïc Migozzi, lui a déjà choisi. A tout juste 14 ans, il décide de devenir marin pêcheur. Quelques années plus tard, il entre dans la Marine nationale puis revient à ses premiers amours après avoir suivi un cursus dans un lycée maritime. Il est aujourd’hui pilote de Surfer chez BOURBON. Récit.

Si le parcours de Loïc Migozzi est atypique, il démontre une vraie connaissance des métiers de la mer, dans toute leur diversité. Il est donc recruté par BOURBON en 2012, après avoir opéré chez d’autres acteurs de la marine de services à l’offshore. « Je ne m'y retrouvais pas : la sécurité et la maintenance n'étaient pas toujours à la hauteur. Venant de la Marine nationale, j’avais un autre niveau d’exigence » explique-t-il. Chez BOURBON, les standards correspondent à ses exigences personnelles. Il y devient pilote de Crew boat sur les Surfers de type 1800, 19 000 et UGO. « La sécurité, c'est le nerf de la guerre. Alors j'essaie toujours de former les équipages en faisant des exercices, en expliquant au maximum », ajoute-t-il.

" La sécurité, c'est le nerf de la guerre. Alors j'essaie toujours de former les équipages en faisant des exercices, en expliquant au maximum "
loïc MigozziPilote de surfer

Il reste polyvalent par goût et par formation. En République Démocratique du Congo, Loïc Migozzi et son équipe assurent la disponibilité technique du Surfer. « On est responsable du navire et on travaille en relative indépendance : il faut relever les défis techniques pour que le Surfer soit disponible cent pour cent du temps. J'adore ce challenge ! ».

Quand on lui demande de se remémorer ses meilleurs moments, il esquisse tout d’abord un sourire et se souvient des baleines qu’il a souvent l’occasion de croiser au cours de ses traversées. Puis, il cite avec fierté les trois campagnes qu'il a effectuées lors la mise en exploitation du Block 32 sur Kaombo, en Angola. « C'était la première fois que je voyais des navires aussi gros. J'ai adoré participer à cette mission ». Il est malgré tout un peu inquiet de la conjoncture actuelle et espère que la période de crise que traverse l'offshore se terminera rapidement « parce que BOURBON, c'est une belle compagnie ».

Témoignage