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La première femme matelot chez BOURBON au Gabon

Avant d’intégrer le groupe, Ariane était technicienne froid et climatisation. Quand la jeune femme a souhaité changer de voie et « acquérir de nouvelles connaissances », c’est le métier de matelot qui l’a attirée. Elle postule donc chez BOURBON, au Gabon, qui lui donne sa chance et lui propose un plan de formation. Elle devient alors la toute première femme matelot de la filiale gabonaise. Interview.

"Je suis là pour assurer la sécurité des passagers tout au long du trajet, de leur embarquement à leur débarquement tout en étant à l’écoute de leurs besoins."
ARIANE FAUH-ESSALAHMaTELOT SURFER

OFFshore : Quelle fonction occupez-vous aujourd’hui ?
Ariane Fauh-Essalah : Je suis matelot, à bord de navires de transport de personnels,  les Surfers.

OFFshore : Comment s’est déroulée votre formation ?
A.F-E. : BOURBON m’a permis de suivre une formation au matelotage, qui nous apprend comment travailler en mer, à bien connaître les spécificités du navire, à mieux appréhender les dangers de la mer… Le tout en 2 phases, théorique et pratique, avec la délivrance d’un brevet maritime.

OFFshore : Au quotidien, en tant que matelot, quelles sont vos missions ?
A.F-E. : Je suis là pour assurer la sécurité des passagers tout au long du trajet, de leur embarquement à leur débarquement tout en étant à l’écoute de leurs besoins. Je dois aussi assurer l’entretien du navire, la réception et le déchargement des colis. Ce sont les missions principales qu’un matelot doit savoir effectuer. Exceptionnellement, je dois être capable de tenir la barre en cas de besoin, en cas d’incapacité soudaine du pilote.

OFFshore : Travaillez-vous en équipe et avec qui ?
A.F-E. : Il y a plusieurs types de Surfers. Selon la taille du navire, l’équipe est plus ou moins importante. Je travaille aujourd’hui sur un Surfer 2600, sur lequel opère un équipage de 4 personnes : un matelot, un graisseur, un pilote et un mécanicien.

OFFshore : Que préférez-vous dans le métier de matelot ?
A.F-E. : J’aime naviguer, être en contact avec la mer mais aussi, bien entendu, avec les passagers. Il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles personnalités, d’être en contact avec eux. Mon rôle est de leur proposer un service de qualité, en toutes circonstances.

OFFshore : Que pouvez-vous nous dire sur le fait d’être marin et femme ?
A.F-E. : Etre la première femme matelot, c’est déjà quelque chose de particulier. Je reçois beaucoup d’encouragements, de félicitations. J’en suis très fière et ça me donne confiance en moi.

OFFshore : Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?
A.F-E. : J’ai envie de persévérer et d’aller encore plus loin. Cela signifie développer mes compétences, suivre d’autres formations et, je l’espère, devenir un jour pilote de Surfers !

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