Capitaine d'armement : avoir une vision globale de tous les marins

Capitaine d'armement au sein d’une filiale de BOURBON, Samuel Peslier est responsable de l’armement de 69 navires, 700 marins français et 600 marins étrangers embarqués. Il doit en avoir une vision globale et mener de multiples projets en interaction avec de nombreux autres services.

Après avoir navigué comme officier, Samuel Peslier a commandé des navires supply et IMR pendant 3 ans avant d’être nommé capitaine référent en 2016. Il devient capitaine d'armement adjoint (deputy crewing manager) en août 2017, puis Capitaine d’Armement en 2018. Son travail est varié : il est en charge de la gestion administrative, de la paie et de la gestion de carrière des marins. S'il ne place pas lui-même les marins à bord des navires, il participe aux cellules de gestion des navires et mène de nombreux projets de front. « On interagit avec énormément de personnes et des services différents : l'une des difficultés de ce travail, c'est justement toutes ces sollicitations extérieures qu'il faut savoir juguler et parfois refuser avec diplomatie », précise-t-il. Pour mener à bien la gestion des marins, il s'appuie sur une quinzaine de personnes : responsables de mise à disposition, Coordinateurs Armements, chargés d'armement et Chargés de relève.

" Nous portons une dynamique extrêmement forte dans ce service qui est au centre de toutes les activités ."
Samuel peslierCapitaine d'armement

En effet, en plus des 700 marins français, 90 autres sont mis à dispositions des clients à terre ou sur d'autres filiales BOURBON. « Nous fournissons énormément de marins au groupe, principalement des commandants et des chefs mécaniciens : c'est dans notre culture d'entreprise et c'est ce qui fait notre force. Ils partent en Roumanie, au Qatar, en Angola et peuvent revenir naviguer ensuite, nous devons toujours avoir cela à l'esprit, pour la bonne gestion des effectifs », ajoute-t-il. Aujourd'hui, Samuel Peslier travaille sur le recrutement de personnel pour mener à bien les projets du programme Smart shipping qui impliqueront de profonds changements à bord des navires. Il travaille aussi à la sélection d’experts chefs mécaniciens 8000 KW pour Surfers 320/3600.

A l'avenir, les projets qu'il mène viseront à développer la polyvalence des lieutenants et des seconds français, qui apporte des compétences supplémentaires et dont les avantages sont notables à bord. La digitalisation devrait de même modifier en profondeur toutes les missions du service armement. « La simplification administrative va nous faire gagner beaucoup de temps et les dépenses concernant les billets d'avion et autres frais du marin diminueront. Demain est synonyme de changement », se félicite-t-il. La mise à disposition élargie des marins est un autre sujet du moment, tout comme la montée en compétence globale du service armement. « Les projets sont nombreux et je m'en réjouis. Certains sont en cours, j'attends le résultat de certains autres, nous portons une dynamique extrêmement forte dans ce service qui est au centre de toutes les activités ».

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